Le vin végane, c’est un prérequis pour certains d’entre nous, mais qu’en est-il des labels exceptionnels comme bio, nature ou même biodynamie ? Chaque catégorie a ses nuances.
1. Vin bio : ce qu’il faut repérer
Un vin bio est produit à partir de raisins certifiés agriculture biologique, sans engrais chimiques, pesticides ou OGM. Depuis 2012, le vin bio n’est plus limité aux raisins : les pratiques en cave doivent également respecter des standards stricts, concernant par exemple l’utilisation des sulfites.
Comment repérer un vin bio ? Facile, cherchez ces logos européens :
- Le logo européen AB (Agriculture Biologique) : présent sur presque toutes les bouteilles bio vendues en Europe.
- Le label Ecocert, l’un des organismes certificateurs parmi les plus rigoureux.
Astuce : si une bouteille est importée d’un pays hors UE, elle peut mentionner "vin issu de raisins biologiques" mais échapper à certaines obligations additionnelles ! Toujours rester vigilant.
2. Vin biodynamique : une approche cosmique
La biodynamie, c’est du bio avec une pincée de mysticisme. Basée sur les principes de Rudolf Steiner, cette méthode ajoute des préparations naturelles et des pratiques agricoles calées sur le calendrier lunaire. Oui, quelques sceptiques lèvent les sourcils, mais côté goût, beaucoup reconnaissent une différence notable.
Pour identifier un vin biodynamique, recherchez les labels suivants :
- Demeter : l’organisme international le plus connu en biodynamie.
- Biodyvin : une certification française, spécifique aux domaines viticoles.
Fun fact : la biodynamie impose aussi un immense respect des vignes et des sols. Tout en visant à établir un microécosystème autonome. C’est beau, non ?
3. Vin naturel : l’OVNI des classifications
Si vous croyez que vin naturel = bio = végane, petite alerte spoiler : ce n’est pas automatique. Le vin naturel (ou "vin nature") repose sur un principe simple : aucune intervention humaine artificielle. Pas de sulfites ajoutés (ou presque), pas de levures exogènes, pas de filtration agressive.
Le hic ? Pas de label officiel, ni de certification établie par une autorité publique. Cela reste un engagement moral de la part du vigneron. Heureusement, des associations comme l’AVN (Association des Vins Naturels) garantissent certaines cuvées.